Ce qui m’a le plus touché à Stockholm c’est l’amour qui plane dans les rues. J’ai été séduite par leur bonté et le respect de l’autre. Prêt à aider même celui qu’ils ne connaissent pas avec un sourire comme si c’était évident.
Dans notre société, être bon fait peur. La crainte de se faire avoir. La peur d’être trop gentil…. On devient alors avec le temps, méfiant, exigeant, impatient.
On enseigne la méfiance au lieu de la tolérance, la vengeance au lieu du pardon.
Cette peur efface les sentiments, rend aigri celui qui emprunte ce chemin, le plonge dans la solitude car l’âme ne peut plus recevoir les ondes positives.
Laissez moi vous raconter une histoire vraie :
Un homme simple, nommé Meir, rêvait d’un endroit où la bonté serait naturelle, un lieu où les cœurs ne seraient pas enfermés dans la peur, mais ouverts à la confiance. Il voulait créer un coin de paradis, loin du bruit et de la froideur de la grande ville. Un endroit où l’homme pourrait se reconnecter à la nature, à lui-même, et aux autres.
Meir n’avait pas beaucoup de moyens, mais il avait un grand cœur et une belle foi en l’humanité. Alors, il a commencé petit, avec ce qu’il avait : ses mains et son rêve.
Il plantait un arbre après l’autre, comme s’il semait des graines d’espoir. Il savait qu’un simple geste, même petit, pouvait transformer le monde autour de lui.
Et chaque arbre qu’il plantait semblait dire : "Ici, on peut croire à la bonté. Ici, tout est encore possible."
Son rêve: Eriger un petit village dans la Russie Blanche.
Il se mit au travail avec presque rien : juste du bois, de l’eau, et une immense foi en l’humanité.
Son amour et son dévouement pour les autres étaient immenses, sans limite ni distinction de religion ou d’origine. Il se montrait bon et attentif envers toutes les créatures, offrant sa gentillesse à tous ceux qu’il rencontrait. Les gens l’aimaient profondément, et il semait la bonté partout où il passait, comme une lumière qui ne s’éteint jamais.
Ce petit bourg, où il vivait, n’avait pas de nom.
Mais quand on découvrit les actes extraordinaires de cet homme, on décida de l’appeler "LYOUBA", qui signifie "amour" en russe.
Peu de temps après, on ajouta le suffixe "VITCH", signifiant "fils de".
Et c'est ainsi que le nom "LOUBAVITCH" vit le jour. Ce lieu devint le symbole de l’amour inconditionnel envers toutes les créatures, et par extension, de l’amour de D’… à travers le monde.
Ne baissez jamais les bras. Même quand tout semble sombre, même quand le bien paraît fragile face à la force brute du mal, rappelez-vous : le bien finit toujours par triompher. Il avance peut-être doucement, comme une rivière qui creuse la roche, mais il ne s’arrête jamais. Chaque geste de bonté, aussi petit soit-il, laisse une empreinte.
Alors, croyez en votre capacité à faire le bien. Continuez à semer la lumière autour de vous, même dans les endroits les plus obscurs. Car un jour, ces petites lumières se rejoindront pour éclairer le monde entier.
Merci aux suédois de m’avoir redonné un peu d' espoir ...
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