Vous faites quoi à la rentrée ?
Plutôt crèche ou nounou ?
Les joies des vacances : un temps pour se ressourcer en famille
Quelles délices que les vacances ! Retrouver la quiétude de la maison, savourer des moments ensemble sans réveils précipités, sans goûters à préparer, sans courir dans tous les sens. Pour ma part, j'adore ce rythme paisible !
La grande question de la rentrée : crèche ou nounou ?
Mais vient la rentrée… et avec elle, le dilemme : crèche ou nounou ? Un choix difficile, souvent accompagné de conseils variés, parfois absurdes, notamment sur la soi-disant "sociabilité" des tout-petits.
Sociabilité, dites-vous ? À 3 mois ou 1 an ? Cela me laisse perplexe. À tel point que j'ai consulté Wikipédia pour vérifier la définition : "capacité d’un individu à évoluer en société et à pénétrer de nouveaux réseaux sociaux".
Sympathique, si votre bébé est déjà sur Twitter ou Instagram ! Psychologies.fr précise : "Aptitude à vivre en société, favorisant des relations interpersonnelles positives, dans un échange respectueux, sans domination, agressivité ni soumission".
Donc, attention si votre enfant mord, sa sociabilité pourrait être mise à mal !
Sociabilité avant 3 ans : mythe ou réalité ?
Une réflexion honnête suffit à comprendre que la sociabilité avant 3 ans n'est pas essentielle. C'est une invention récente, destinée à déculpabiliser certains parents.
Lorsque j'ai choisi de m'occuper de mes enfants et rester à la maison j'ai fait face à des moqueries, au point de douter. Mais ma curiosité m'a menée à un livre fascinant : Tout se joue avant 6 ans de Fitzhugh Dodson. Ce livre m'a ouvert les portes de la psychologie infantile et j'ai découvert des recherches menées en Israël dans les années 70 : "Il est préférable pour l'équilibre de l'enfant que durant les 3 premières années de sa vie, la même personne s'occupe de lui, pour qu'il reçoive amour, confiance, assurance".
Malheureusement, notre société impose des contraintes financières qui rendent difficile pour les mamans de consacrer trois ans à leur enfant.
Mais avant de choisir la crèche, d'autres options existent : grand-mère, tante, cousine, sœur… Et si tout le monde est occupé, il y a toujours Mary Poppins ! Trouver une bonne nounou demande un investissement personnel, mais cela en vaut la peine.
La crèche, vraiment adaptée à un bébé de 6 mois ?
Certains préfèrent venter les mérites de la crèche pour un bébé de 6 mois, qui devra affronter de multiples visages, perdre sa tétine au profit d’un autre enfant, dormir à heure fixe, rester dans sa couche jusqu'à son tour, et recevoir seulement 10 minutes de réconfort. Tout cela au nom de la sociabilité, car ses parents ont déjà tracé son avenir. D'ailleurs, avec un peu de piston, qui sait, Harvard l'acceptera dès 5 ans ! Ce qui est absurde, c'est qu'on exige des assistantes maternelles qu'elles remplacent huit mamans en même temps.
L'ennui chez l'enfant : un faux problème ?
Votre enfant s'ennuie ? De nos jours, on dit ça dès qu'il pleure. Autrefois, on demandait simplement : "Qu’as-tu, mon amour ?" et on lui donnait des casseroles et une cuillère pour jouer et on obtenait un MOZART . Aujourd'hui, on lui tend un iPhone, et voilà qu'il explose de frustration ! Vous voulez qu'il joue avec d'autres enfants ? Formidable ! Mais quel âge a-t-il ? 8 mois ? Parfait ! Laissez-moi vous expliquer comment un bébé de 8 mois peut vraiment jouer avec d'autres et se faire des copains.
Un récapitulatif sur la sociabilité de bébé
Chaque matin, votre enfant voit maman et papa. Ce trio crée déjà un échange riche et intéressant. S'il a des frères et sœurs, c'est encore mieux ! Vous avez de la famille, des amis ? Super ! Il va au parc, aux Galeries Lafayette, chez Auchan ? Il a peut-être même souri à la poissonnière qui lui a répondu par un "arrhhheeeeuuu" amical. On est loin de l'idée de Mowgli ! Même lui, après tout, a appris à vivre en société, animale certes, mais en société tout de même.
Avant l'âge d'un an, un bébé joue seul, complètement seul. Son cortex n'est pas encore suffisamment développé pour lui permettre de jouer à des échecs, de faire un puzzle ou de participer à d'autres activités complexes.
« Oui, mais madame, il sourit aux autres enfants, donc il veut jouer avec eux ! », me direz-vous peut-être. Ce type de réflexion provient souvent de personnes très instruites, avec une analyse bien élaborée après plusieurs années d'études. Comme quoi...
Eh bien, voyez-vous, cela fait partie du développement. Il sourit autant aux adultes qu'aux autres enfants.
Entre 1 an et 2 ans,
L'enfant devient de plus en plus curieux. Il commence à tendre ses objets, non pas parce qu'il est amoureux de la voisine, mais simplement parce que son développement se poursuit : il apprend par imitation. Maman donne, alors je donne. Papa crie, je crie aussi. Mon frère me fait un câlin, alors j'essaie de faire pareil. À cet âge, l'enfant a besoin d'attention et d'amour. Il ne pleure pas parce qu'il cherche des copains de jeu, mais parce qu'il a besoin d'une personne bienveillante capable de lui offrir soins et affection, et de lui faire sentir qu'il compte dans ce monde.
Il n'est toujours pas prêt à partager ses jouets, alors pourquoi s'étonner qu'un enfant morde à la crèche ? C'est logique : il est submergé et personne ne semble essayer de comprendre que la crèche, telle qu'elle est conçue actuellement, n'est pas adaptée au développement et à l'équilibre d'un enfant normalement constitué.
Entre 2 et 3 ans,
Cette période s' appelle le jeu parallèle.
Mais qu'est-ce que cela signifie exactement ? C'est très simple ! À cet âge, l'enfant joue à proximité d'autres enfants, mais il ne joue pas avec eux. Il lui est encore très difficile de partager, car il ne comprend pas que son jouet lui sera rendu plus tard, et il ne peut pas encore se mettre à la place de l'autre enfant pour comprendre ses sentiments. Il préfère jouer avec des adultes, car ceux-ci peuvent mieux l'aider à participer au jeu et il aime observer leurs réactions.
Soyons honnêtes un instant et admettons que ce que la société exige aujourd'hui de nos enfants est parfois un peu excessif. Nous voulons travailler, faire garder nos enfants, certes, mais pas à n'importe quel prix ! Peut-être est-il temps de repenser notre approche et de changer les choses.
A méditer les amis ! …
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