Mon enfant a peur des bruits Pensez-vous qu’un enfant puisse surmonter ses peurs du jour au lendemain ? L’aspirateur, le mixeur, une moto qui passe dans la rue… et voilà que votre enfant court se réfugier dans sa chambre, les mains plaquées sur les oreilles, les larmes aux yeux. Il pleure, il crie, il semble paniqué. Et vous, vous vous demandez : Pourquoi est-il comme ça ? Est-ce normal ? Que puis-je faire ? Alors vous cherchez des réponses. Vous lisez, vous demandez autour de vous, peut-être même que vous commencez à vous inquiéter. Mais dites-moi, chers parents… Avez-vous peur de quelque chose, vous ? 😱 Ne serait-ce pas l’avion, un incendie, parler en public, l’inconnu, l’avenir ? Vous n’êtes pas totalement serein face à tout, n’est-ce pas ? Et pourtant, vous avancez, vous faites avec, vous apprenez à surmonter. Pourquoi en serait-il autrement pour un enfant ? Le but n’est pas qu’il n’ait peur de rien. Le but, c’est qu’il découvre comment  on surmonte une peur. Qu’il apprenne, pas à pas, que l’effort, la patience et le temps permettent de transformer une angoisse en quelque chose de plus doux, de plus supportable. Et oui, parfois, cela prendra des années ! Dix ans, peut-être. Parce que chacun avance à son rythme. Parce que ce qui l’aidera à grandir, ce ne sera pas qu’on lui répète « Ce n’est rien ! ou bien, arrête d’avoir peur ! », mais qu’on l’accompagne, qu’on l’aide à se sentir plus fort, sans nier ce qu’il ressent . La meilleure clé, selon le Tanya, pour aider un enfant à affronter ses peurs repose sur la Emouna (la foi), le Bita'hon (la confiance absolue en D'...), et enfin, l'exemple vivant des parents . Plus un parent vit avec une confiance absolue en D'... , plus l’enfant va l’absorber naturellement . Par exemple, si un parent a une peur de parler en public, il peut dire à son enfant : ➡️ "Tu sais, moi aussi j’ai peur parfois. Mais à chaque fois, je me rappelle que hachem (D'...) me donne la force d’y arriver. Alors je respire, je Lui fais confiance et j’avance." En faisant cela, on enseigne que le courage ne vient pas de l’absence de peur, mais de la certitude que nous ne sommes jamais seuls. Après tout, être humain , c'est apprendre à apprivoiser ce qui nous effraie. Au lieu de se présenter comme une "Super Maman " ou "Super Papa " , il est plus puissant de montrer à l’enfant que nous aussi, nous avons des peurs, mais nous les affrontons . C'est cette progression, cette connexion personnelle à D'... qui deviendra une évidence pour l’enfant. Ainsi, chaque fois qu’un parent : 💛 Rappelle à lui-même que hachem est là , même dans ses propres moments de doute 💛 Respire et fait confiance  au lieu de céder à l’angoisse 💛 Exprime une paix intérieure sincère  même dans l’incertitude ➡️ Il transmet à son enfant une leçon plus forte que n’importe quelle parole. Parce que finalement, un enfant n’apprend pas ce qu’o n lui dit… il apprend ce qu’il voit vivre. Alors, la prochaine fois que votre enfant se bouche les oreilles et court se cacher, ne cherchez pas à faire disparaître sa peur à tout prix. Dites-vous plutôt : "Step by step."   Un jour, il réalisera qu’il peut affronter le bruit. Pas parce qu’il n’aura plus peur, mais parce qu’il aura découvert en lui la force nécessaire pour avancer malgré tout. Teatime by Margalith

Ghettosori Allez ! Encore un petit chef-d'œuvre linguistique tout droit sorti de l’usine TikTok. " Ghettosori". Oui, vous avez bien lu. Un mélange exquis entre ghetto  et Montessori , histoire de faire croire que l’éducation peut être une version discount de la pédagogie, où l’on bricole avec ce qu’on a sous la main. Parce qu’évidemment, éduquer un enfant, ce n’est rien d’autre qu’un atelier DIY du samedi après-midi. Qui a eu l’idée lumineuse d’associer le mot "ghetto" à l’éducation ? Qui s’est dit que c’était une trouvaille géniale ?!! Un ghetto, rappelons-le, ce n’est pas juste un endroit où l’on fait avec les moyens du bord. C’est un lieu d’oppression, de souffrance, de marginalisation. Alors à quel moment cela devient une référence éducative ? Pourquoi avons-nous besoin de mettre des étiquettes ridicules sur tout ce que nous faisons ? Avant, un parent faisait preuve d’ingéniosité, trouvait une activité intéressante avec les objets du quotidien, et cela s’appelait… être un parent. Maintenant, il faut un hashtag , une tendance !! Sinon, ça n’existe pas !! Ghettossori devient ainsi une étiquette inutile posée sur quelque chose qui existe depuis toujours. L’éducation n’a pourtant rien d’une mode passagère. Ce n’est pas un challenge TikTok. Ce n’est pas un concept à marketer avec un nom aguicheur. Mais éduquer, ce n’est pas juste occuper un enfant avec un bout de ficelle et un couvercle de casserole. C’est lui donner des racines, une colonne vertébrale, une vision claire du monde. Alors, peut-être qu’au lieu d’inventer des mots insensés comme ghettosori on pourrait simplement… laisser les parents éduquer leurs enfants comme ils l’entendent. Car au fond, le but de l’éducation n’a jamais été de suivre une tendance. Il a toujours été de bâtir un monde solide, ancré dans la justice et la vérité . Teatime by Margalith

Réinventer l'école , libérer l'enfant À mon fils, qui m’a montré la lumière dans l’obscurité, qui m’a enseigné les profondeurs de l’âme , Avez-vous déjà vu votre enfant pleurer devant son cahier, sans comprendre pourquoi ? Vous êtes là, juste à côté de lui. Vous voulez l’aider, mais il baisse les yeux. Vous posez une question, il ne répond pas. Et soudain, une évidence vous frappe : vous êtes à des kilomètres de ce qu’il ressent. Vous ne comprenez pas. Vous interprétez peut-être même mal la situation. Et lui… se ferme encore plus. Pourquoi ? Que s’est-il passé ? Pourquoi ce simple cahier semble-t-il être une épreuve insurmontable ? Parce que ces larmes ne sont pas seulement celles d’un exercice difficile. Elles racontent une peur ancienne. La honte d’avoir demandé de l’aide et d’avoir été ignoré. La crainte de l’erreur punie d’une humiliation publique. Il est difficile d’entrer dans les sentiments d’un enfant. Et pourtant, lorsqu’il vous ouvre son cœur c'est un immense témoignage de confiance... Des années plus tard, la douleur est intacte. Il ne peut pas écrire. Il ne veut pas. Parce que ce cahier, ce n’est pas juste une page  . C’est un souvenir.    Avez-vous cherché ce qui se cache derrière ces sanglots ?– non pas l’explication évidente, mais la vérité silencieuse qui émane de son âme. Pour qu’un enfant se confie librement, sans crainte du jugement, il faut avant tout le respecter. Respecter ses émotions, son monde intérieur, ces blessures invisibles qui marquent bien plus profondément qu’on ne le croit. Un enfant ne devrait pas avoir à se reconstruire après l’école. C’est à l’école de se reconstruire pour lui. Si nous voulons bâtir un avenir où nos enfants apprennent avec confiance, alors nous devons changer les règles maintenant . L’éducation ne doit pas être une épreuve à surmonter, mais un espace où l’âme respire, où l’enfant avance sans crainte d’être brisé. Deux principes sacrés auraient suffi à épargner ce chagrin : וְאָהַבְתָּ לְרֵעֲךָ כָּמוֹךָ  – "Aime ton prochain comme toi-même"   Si l'enfant avait pu demander de l'aide à son voisin ou recopier sans crainte autant de temps qu'il en avait besoin il aurait eu du courage en bagage . הַמַּלְבִּין פְּנֵי חֲבֵרוֹ בָּרַבִּים אֵין לוֹ חֵלֶק לָעוֹלָם הַבָּא  – "Celui qui fait honte à son prochain en public n’a pas de part dans le monde à venir"   Si l'enfant n'avait pas ressenti d'humiliation devant toute une classe, il n’aurait pas grandi avec cette blessure. Alors pourquoi attendre ? Pourquoi perpétuer un système qui écrase quand nous savons qu’il peut élever ? Changer ces règles aujourd’hui, c’est bâtir un avenir plus juste, plus humain. Quand nos écoles suivront ces principes de vie , nous vivrons dans un monde juste, où nos enfants écriront sans crainte, apprendront sans peur, et deviendront des adultes capables de bâtir un monde de vérité , un lieu où l'âme respire. Un enfant ne devrait jamais apprendre dans la peur. Un enfant a besoin d’être accompagné, rassuré, soutenu. Il a besoin de savoir qu’il a le droit de ne pas savoir... Car c’est ainsi qu’il grandit. C’est ainsi qu’il devient lui-même ... Créons des écoles à l’image du monde que nous voulons avoir . teatime by margalith